Après Otello…

Bonjour à vous tous et toutes chers fidèles et amis lecteurs,

Cela fait maintenant plusieurs semaines que je n’ai pas écrit d’éditorial. J’en suis désolé, mais espère que l’été s’est bien passé et la reprise pas trop difficile dans le contexte actuel.

Il y a eu, pour moi, les vacances, mais aussi beaucoup de rendez-vous à l’extérieur, beaucoup de demandes d’audition, de nouveaux élèves. Je suis encore surchargé pour tout le mois d’octobre, ainsi que le début de novembre, et à vrai dire un peu fatigué !

Hier au soir, je suis allé au cinéma Gaumont de ma ville, pour y entendre Otello en direct du Métropolitain Opéra de New-York.

Je sais, j’en suis conscient, que cela ne vaut pas le direct dans une salle d’opéra, mais comment faire pour entendre de grands artistes, du moins ceux que l’on ne verra jamais, ou presque, mis à l’affiche en France, de beaux décors, une mise en scène qui plait ou ne plait pas, mais qui a le mérite, avec les costumes, d’être en général grandioses.

La salle dans laquelle je me trouvais était à moitié vide, alors que celle du Met était archi comble !!!

Je passe sur la qualité des voix, ce n’est pas le propos d’aujourd’hui, bien qu’elle soit inférieure à la voix des artistes de ma jeunesse.

Le rôle d’Otello c’est pour moi Mario del Monaco, un peu Placido Domingo, et personne d’autre. Ce qui fait qu’il s’agit d’un opéra qui va bientôt tomber dans l’oubli, ou bien alors, tenant compte du fait que la majorité du public ne connait pas les voix, assister et applaudir des incapables pour ce rôle !

En sortant, j’ai allumé la radio, pour entendre, avec stupéfaction, que le XV de France avait été étrillé à Cardiff.

Tout cela me rend triste, car mon pays tombe dans la décadence à tous les niveaux.

Et pourtant, on s’y entend à vouloir donner des leçons au monde entier. Un peu d’humilité, d’intelligence et de travail : les choses iront beaucoup mieux !

Je reviens vers vous très vite car j’ai plein d’autres choses à dire.

Merci de me lire, et merci de la confiance que vous m’accordez.

Je remercie sincèrement celles et ceux qui m’ont commandé de nombreux exemplaires de mon livre au cours de l’été et de l’automne.

Dr Yaeche Roger