Archives mensuelles : février 2020

Placido DOMINGO

Bonjour à tous,

Comme vous je suis complètement effaré du procès que les salles d’opéra les plus prestigieuses au monde et surtout leurs directeurs, font au dernier plus grand ténor, artiste complet, seul représentant de l’école traditionnelle italienne encore de ce monde.

Cet artiste, que les imbéciles et soi-disant gardiens de la vertu féminine cherchent à abattre sous le prétexte, j’en suis certain fallacieux, que 30 à 4O ans auparavant il a ou aurait harcelé et s’était mal comporté vis à vis de partenaires de sexe féminin, est totalement faux et répugnant.

Je sais que le monde de l’opéra est, comme tout ici bas, soumis au caprice des moeurs en vigueur de par une mode innommable, une Nomenklatura qui fait le jour et la nuit en ce domaine.

Il est exact, comme depuis toujours et plus encore aujourd’hui, que pour réussir un futur artiste, quel que soit son talent et son sexe, doit accepter l’inacceptable.

Mais un individu comme mon ami Placido, dont le grand talent artistique est depuis longtemps reconnu, lui qui a permis à tant d’artistes de se hisser à la plus haute marche du podium, lui qui a fait la fortune des directeurs et la renommée des salles d’opéra de tous les continents, ne peut s’être comporté tel qu’on le décrit aujourd’hui, même s’il le reconnait, cela reste encore à prouver. Car une haute intelligence comme la sienne reste au dessus de tout soupçon !

Je crois plutôt à une basse vengeance de personnes sans grand talent à qui il aurait refusé un rôle ou simplement un prix dans l’un de ses concours de type Opéralia.

Les associations comme « MeToo », mon chat dit en se tordant de rire « Miaou-Too », devraient plutôt balayer devant leur porte !

Attention Rodolphe, il est interdit de déclarer sa flamme à Mimi…

Mirella FRENI

Bonjour à tous,

La disparition de la grande soprano Mirella FRENI met un point final aux artistes d’origine italienne formés avec la seule et véritable technique de chant de l’âge d’or de l’opéra.

Bien sûr il existe fort heureusement les artistes de sexe féminin formés en Europe de l’Est et en Russie. Cependant on peut dire qu’une page, et pas des moindres, vient de se tourner.

Ma préférence va à Suzanna MARKOVA qui possède la véritable technique ancestrale. Elle lui donne aisance, facilité, richesse harmonique. C’est une véritable soprano avec vocalises comme jadis Madame SUTHERLAND, ce qui lui permet une interprétation sans faille des plus beaux opéras de Bellini et Donizetti. Dans sa tessiture, personne  de nos jours ne lui arrive à la cheville. Et même dans la Traviata de Verdi :

Merci Suzanna !