Archives par étiquette : déficience de l’enseignement

Masterclass

Great Opera Stars teaching how to sing (par Viva la Voce)

Bonjour chers amis,

Je viens de visionner 30 minutes environ de cours d’interprétation donnés par de très grands artistes de renommée internationale qui ont tous et toutes fait une grande carrière.

Les vidéos ayant du mal à se charger là où je me trouve, je vous engage à vous rendre sur YouTube avec le titre ci-dessus. Merci !

Il s’agit, je le répète, de Masterclass d’interprétation, ou du moins c’est ce que logiquement on s’attend à trouver, avec des candidats qui ne devraient pas s’inscrire, à prix d’or sans doute, ni oser se présenter devant de tels « monuments » de l’Art Lyrique, sans être à la hauteur, c’est à dire dominant parfaitement leur émission vocale sur toute l’étendue de la tessiture.

Sinon, ils n’ont rien à y faire !

Or ces grands Maitres sont contraints de « sortir » de ce cadre pour expliquer la manière de respirer, le soutien de la voix, la forme que doit prendre la bouche etc., en somme tout ce qui doit être acquis par les élèves au cours de leurs études de chant avec leur professeur habituel et que j’explique dans ce site !

Ce n’est pas leur rôle premier, et si lesdits professeurs avaient bien formé leurs élèves, on n’en serait pas là !

Mais ces enseignants appartiennent à un « microbiote » qui, pour la plupart, ne savent pas enseigner. Ils vivent dans leur « microbiome, » point final.

Leur principal défaut consiste à vouloir placer la voix de leurs pioupious sur des airs d’opéra, ainsi vous pourrez le constater, dans la vidéo ci-dessous, avec le cours donné par le grand ténor Alfred Krauss, le candidat se présentant à lui, excusez du peu, avec le « Celeste Aida » extrait de l’opéra de Verdi, alors que le jeune homme en question n’a apparemment jamais émis de si bémol de sa vie, j’en suis certain, en écoutant la manière avec laquelle il prépare le final de cet air ! Alfredo Krauss est donc contraint de montrer au public que lui sait le faire, pour sauver la mise et démontrer la justesse de ses propos, alors qu’il n’était pas là pour cela !

A l’inverse, avec la séquence donnée par Pavarotti, il enseigne à un jeune ténor la manière d’interpréter un des grands airs extrait du Rigoletto de Verdi, son élève, lui, étant fin prêt à recevoir l’enseignement du Maître !

Donc deux cas diamètralement opposés.

Il va falloir un jour, si on veut sauver ce qui reste de l’opéra dans le monde, que les professeurs se décident à bien connaître une saine technique, comme on peut le voir en Corée ou dans les pays de l’est de l’Europe et en Russie. Qu’ils descendent de leur piedestal et qu’ils abandonnent leur égo injustifié !

Seules les vocalises permettent de mettre en place et développer la voix, même s’il faut compter 6, 12 ou 18 mois pour ce faire !

Toutes les difficultés rencontrées dans les arias ayant été vaincues au moment des vocalises, il devient beaucoup plus aisé de « transposer » cette manière de faire au niveau du répertoire.

Je l’ai démontré maintes et maintes fois auprès des stagiaires qui viennent me voir.

Une fois de plus, je précise être à votre disposition, ce qui permettra de critiquer en connaissance de causes !