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Soutien de la voix et ligne de chant

Bonjour,

Je me permets de vous demander de lire et relire autant de fois qu’il le faudra le chapitre intitulé « Soutien de la voix et ligne de chant, la Posizione Alta ».

Car ce qui s’y trouve rapidement expliqué est ce qui caractérise la seule façon de chanter, bien chanter s’entend.

Le stage d’initiation est indispensable pour recevoir et comprendre tout cela, puis le mettre en pratique. Ce qui fera de vous un grand chanteur, toutes choses que l’on se refuse à apprendre et mettre en pratique en France, car ce serait une vraie révolution, celle des égos, de la stupide « exception culturelle, » de l’ignorance et de la bêtise en général !

Personne d’autre que moi ne vous l’apprendra, c’est triste mais il en est ainsi !

Merci.

Angelo LOFORESE

Bonjour,

Je voudrais aujourd’hui attirer votre attention sur ce ténor, né à Milan en 1920, toujours présent parmi nous, âgé de 96 ans !

C’est un excellent ténor et, comme vous le verrez dans les vidéos ci-dessous, il chante encore à 92 ans, grâce à la technique italienne traditionnelle qui est celle qui l’a accompagné durant toute sa carrière.

Vu son âge, vu sa raideur arthrosique, ce n’est pas parfait bien entendu, et pas toujours très au ton.

Mais sans cette technique, il est bien évident qu’il ne pourrait pas faire ce que je considère comme un exploit !

Un exploit, oui, du au soutien de la voix, la « Posizione Alta » qui donnent le brillant à la voix, et  à la respiration diaphragmatique, trois des points fondamentaux de notre technique de chant. Bien entendu, il a du mal à se redresser, même à ouvrir la bouche, mais regardez bien quand il chante et prépare une note aigüe, au niveau de la ceinture de son pantalon, vous constaterez la rentrée abdominale qui compense le mal qu’il a à se redresser !

Bien entendu, à cause de sa raideur rachidienne, le soutien diaphragmatique est limité au jeu des muscles abdominaux. Le timbre est aux 3/4 perdu vu son âge, mais la beauté du chant est toujours présente grâce à la Posizione Alta, la dernière qualité qui lui reste à 100% et qui lui permet de chanter jusqu’au contre-ut. Totalement oublié, perdu de nos jours, je reste le seul à l’enseigner encore.

Ci-dessous, écoutons la fin du célèbre « Nessun dorma« , extrait de l’opéra Turandot, au cours d’une répétition à Tokyo le lendemain de son arrivée au Japon :

Puis, extrait de l’opéra « La Bohème » de Puccini, le duo d’amour de la fin du 1er acte. Extrait plein d’humour qui plus est :

J’espère que ce moment restera comme un sourire dans votre esprit, et confortera le fait qu’il n’existe qu’une seule technique pour chanter, bien et longtemps l’opéra : la technique traditionnelle italienne !

Encore une fois, je suis à la recherche d’enseignants désirant la connaître et l’enseigner également.

N’est-ce pas une bonne idée, afin de sauver l’opéra en permettant aux artistes de s’exprimer en pleine musicalité, avec facilité face aux difficultés de la partition, en toute sérénité toute leur vie durant ?

Merci, Angelo Loforese, pour cette splendide leçon de vie !

Masterclass

Great Opera Stars teaching how to sing (par Viva la Voce)

Bonjour chers amis,

Je viens de visionner 30 minutes environ de cours d’interprétation donnés par de très grands artistes de renommée internationale qui ont tous et toutes fait une grande carrière.

Les vidéos ayant du mal à se charger là où je me trouve, je vous engage à vous rendre sur YouTube avec le titre ci-dessus. Merci !

Il s’agit, je le répète, de Masterclass d’interprétation, ou du moins c’est ce que logiquement on s’attend à trouver, avec des candidats qui ne devraient pas s’inscrire, à prix d’or sans doute, ni oser se présenter devant de tels « monuments » de l’Art Lyrique, sans être à la hauteur, c’est à dire dominant parfaitement leur émission vocale sur toute l’étendue de la tessiture.

Sinon, ils n’ont rien à y faire !

Or ces grands Maitres sont contraints de « sortir » de ce cadre pour expliquer la manière de respirer, le soutien de la voix, la forme que doit prendre la bouche etc., en somme tout ce qui doit être acquis par les élèves au cours de leurs études de chant avec leur professeur habituel et que j’explique dans ce site !

Ce n’est pas leur rôle premier, et si lesdits professeurs avaient bien formé leurs élèves, on n’en serait pas là !

Mais ces enseignants appartiennent à un « microbiote » qui, pour la plupart, ne savent pas enseigner. Ils vivent dans leur « microbiome, » point final.

Leur principal défaut consiste à vouloir placer la voix de leurs pioupious sur des airs d’opéra, ainsi vous pourrez le constater, dans la vidéo ci-dessous, avec le cours donné par le grand ténor Alfred Krauss, le candidat se présentant à lui, excusez du peu, avec le « Celeste Aida » extrait de l’opéra de Verdi, alors que le jeune homme en question n’a apparemment jamais émis de si bémol de sa vie, j’en suis certain, en écoutant la manière avec laquelle il prépare le final de cet air ! Alfredo Krauss est donc contraint de montrer au public que lui sait le faire, pour sauver la mise et démontrer la justesse de ses propos, alors qu’il n’était pas là pour cela !

A l’inverse, avec la séquence donnée par Pavarotti, il enseigne à un jeune ténor la manière d’interpréter un des grands airs extrait du Rigoletto de Verdi, son élève, lui, étant fin prêt à recevoir l’enseignement du Maître !

Donc deux cas diamètralement opposés.

Il va falloir un jour, si on veut sauver ce qui reste de l’opéra dans le monde, que les professeurs se décident à bien connaître une saine technique, comme on peut le voir en Corée ou dans les pays de l’est de l’Europe et en Russie. Qu’ils descendent de leur piedestal et qu’ils abandonnent leur égo injustifié !

Seules les vocalises permettent de mettre en place et développer la voix, même s’il faut compter 6, 12 ou 18 mois pour ce faire !

Toutes les difficultés rencontrées dans les arias ayant été vaincues au moment des vocalises, il devient beaucoup plus aisé de « transposer » cette manière de faire au niveau du répertoire.

Je l’ai démontré maintes et maintes fois auprès des stagiaires qui viennent me voir.

Une fois de plus, je précise être à votre disposition, ce qui permettra de critiquer en connaissance de causes !

Un mot à vous dire…

Bonjour,

Ecoutez la vidéo ci-dessous afin de montrer combien une parfaite technique, italienne encore une fois, avec tout le soutien de la voix et le relief qu’elle procure, permet de chanter la variété aussi bien que l’opéra.

Luis Mariano, puis Mario Lanza, l’avaient déjà prouvé en leurs temps, ici ce sont les 3 ténors en hommage à Franck Sinatra. Remarquez comme ils ont tous trois la même technique, chacun bien entendu avec le timbre qui lui est propre, cela va de soi !

Ecoutez les svp, merci à vous.