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Suprématie de la technique italienne traditionnelle de chant : les 2 principales raisons, entre autres !

Bonjour,

Je n’écris pas plus souvent, comme je devrais le faire, par manque de temps et aussi un peu par paresse, je l’avoue !

Sans m’étendre durant des heures, voici les 2 principales raisons qui rendent cette technique indispensable, l’absence de son enseignement expliquant le déclin de l’opéra dans le monde, dans les pays francophones en particulier.

A– Pour chanter Verdi, Léoncavallo, Giordano, Boito, Saint-Saens etc, croyez-vous que les voix « doucereuses », de fausset (voix de tête), tout « en arrière », détimbrées, courtes en tessiture comme celles formées dans notre pays, permettront d’interpréter les ouvrages des compositeurs ci-dessus cités ? Allons donc !

Et quand dans le privé certains enseignants tentent de déroger à la règle ci-dessus, on entend bien souvent des voix forcées, poussées, suraigües, dépassant la limite physiologique du larynx, d’où les inévitables nodules, polypes et autres laryngites aigües devenant chroniques hélas, obligeant les artistes à abandonner ou arrêter prématurément leur carrière.

C’est scandaleux, prometteur de réveils douloureux !

Mais comme une partie du public, bien souvent, ne voit pas la différence, s’attachant  au physique du chanteur plus qu’à sa voix, celà m’amène au deuxième point.

B– Cette deuxième raison est  la plus importante car elle se place au niveau du chanteur, de son avenir, du confort de sa carrière.

Tentons une comparaison : quand un pianiste ou un violoniste brise son instrument pour une quelconque raison, soit il est réparable, soit il convient d’en acheter un nouveau et tout rentre dans l’ordre.

Mais touchant la voix humaine, le non respect de la physiologie, par une profonde ignorance de cette dernière, amène toute la pathologie expliquée dans mon site.

Bien des artistes fort connus, mais dont je tairai bien entendu les noms, ont aujourd’hui ou ont eu des problèmes vocaux, ce qui raccourcit ou empêche totalement une carrière qui apparaissait prometteuse.

C’est un véritable problème qui se pose depuis longtemps. Un jeune artiste qui possède à priori toutes les qualités requises pour se lancer dans la carrière lyrique, qui traine le boulet d’un apprentissage défectueux car, et c’est bien normal, il a fait confiance à son professeur ou à l’institution chargée de le former, se voit contraint d’abandonner ses rêves en question, je trouve cela criminel, voire même relevant des tribunaux !

Je pense, en écrivant ces mots, à un jeune homme qui m’a écrit, puis téléphoné,  pleurant en m’expliquant ses mésaventures tout le temps de la conversation !

Ces artistes, qui sont de véritables victimes, vont en outre trainer une inquiètude permanente, se demandant comment ils vont pouvoir remplir leur contrat, comment ils vont pouvoir chanter le soir même, courant de médecins ORL en phoniatres et ce parfois jusqu’à la dernière minute avant le lever du rideau… Ce n’est pas une vie, un métier devant pouvoir s’exercer en toute sérénité !

J’aurai l’occasion de revenir sur ces sujets.