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Par ces temps si mouvementés…

Bonjour les amis,

Il est vrai que ce début d’année 2020 fut particulièrement perturbé par la crise sanitaire ce qui, entre autres raisons, explique mais n’excuse pas ce manque d’au moins un éditorial.

Aussi, je voudrais réparer aujourd’hui ce fait en vous faisant part, tout simplement, de ce message reçu hier au soir 1er août venant d’une soprano lyrique qui est mon élève depuis plusieurs mois, qu’elle a écrit suite à un compliment spontanément émis venant de mon épouse qu’elle entendait chanter un extrait de l’opéra « Adrienne Lecouvreur » en traitant les fleurs et la pelouse de notre jardin…

Je cite : « Merci Dominique aussi pour ces éloges. Je suis aussi très contente des progrès réalisés qui me permettent aujourd’hui de chanter des arias du grand répertoire.

Merci aussi à tous les deux pour notre belle amitié.

Bonnes vacances au bord de la mer »

Virginie

PS : le bonheur que ressentent mes élèves est pour moi la plus belle des satisfactions. Je n’ai rien d’autre à ajouter. Merci

 

 

LETTRE ÉDIFIANTE (à lire absolument)

Bonjour à tous les Amis du véritable Art Lyrique,

Je comprends aisément qu’il ne soit pas facile de traiter de tels sujets, mais faut-il pour autant se taire, ne rien dire ? Je ne le crois pas, surtout quand la triste et réelle histoire  de ce monsieur, grand amateur d’opéra, mérite qu’elle soit rapportée afin qu’elle profite aux élèves chanteurs.

La voici donc :

Dimanche dernier, une fois de plus, la colère empreinte d’une grande tristesse m’a envahi le corps et l’esprit. Je devrais pourtant être « blasé » devant tant d’ignorance, mais non, c’est plus fort que moi. Dès lors, je tiens à partager avec vous la cause de cet immense sentiment.

J’ai demandé à Thierry, l’auteur d’une lettre qu’il m’a adressée en attendant, dit-il, de venir me voir, l’autorisation de la résumer dans un éditorial.

Il m’a répondu, je le cite : 

« Oui, 3 fois OUI, vous pouvez publier mon histoire, car ce n’est pas une mésaventure mais un immense gâchis, voire un Drame. Oui, utilisez mon histoire, car il faut stopper tous ces apprentis sorciers ».

Il continue de la sorte, je le cite encore :

« A l’âge de 18 ans j’ai voulu prendre des cours de chant afin de placer ma voix. Je me rendis donc tout naturellement (?) dans le conservatoire de ma ville et là, je suis passé par toutes les tessitures, du BARYTON-BASSE (Sic !) au TÉNOR, puis CONTRE-TÉNOR, puis de nouveau BARYTON pour revenir enfin au BARYTON-BASSE. » (Édifiant, non ?)

Or nous savons tous maintenant (sauf les prétendus Profs et il y en a) que le Baryton-Basse n’existe pas, pas plus d’ailleurs qu’un « Violon-Violoncelle » ou pourquoi pas un « Piano-Orgue » etc, etc !

Je continue la lecture : « Après une année où pratiquement chaque semaine j’étais CLASSÉ DIFFÉREMMENT, je changeais de conservatoire, me rendant bien compte de l’INCOMPÉTENCE de cette prétendue « Prof de chant », tous ses élèves masculins étaient Baryton-Basse ! (Étrange, non ?)

Là j’ai compris qu’il ne suffisait pas d’être chanteur pour transmettre son savoir.

Donc une seconde année dans un autre conservatoire, (c’est bien qu’il y en ait plus d’un !) avec un professeur masculin cette fois. Celui-ci étant Basse, me dit en riant que l’on m’avait raconté des C…… et que je ne risquais pas d’être Baryton-Basse (vous y comprenez quelque chose ?)

Une fois ou deux, il fut remplacé par un de ses collègues, lui-même Ténor. Je vous le donne en mille, il me dit : Vous êtes TÉNOR mais qui monte mal dans les aigus ! (il doit confondre avec de la varappe) ! Vous l’aurez compris : j’aurais aimé être ténor mais me disais que BARYTON-MARTIN serait finalement acceptable ! (Ah ! Voilà le retour de ce fameux et pauvre Jean-Blaise MARTIN, ténor à qui on n’a pas réussi à faire acquérir la tierce aigüe. En lui « arrondissant » sa voix il ressemble à un baryton, n’ayant donc pas besoin de la tierce aigüe).

Finalement mon professeur de l’époque revint, et en ayant discuté tous les deux, déclara que j’avais sans doute un larynx de Ténor ».

En fin d’année, j’entendis parler d’un professeur qui animait une petite troupe lyrique, ancien ténor toulousain ayant chanté à l’opéra de Paris. Il me fit subir une audition et, en « lâchant les écluses » mais POUSSANT COMME UN FORCENÉ, je montais jusqu’au si naturel quand UNE IMPORTANTE STRICTION LARYNGÉE  m’obligea à cesser immédiatement !

Je poursuivis les leçons mais TOUJOURS CETTE INCROYABLE ET FORMIDABLE STRICTION !  Doutant alors d’être ténor, je pris rendez-vous avec un laryngologue à la recherche d’éventuels nodules ou polypes, lequel m’aspergea le fond de la gorge avec un spray de Xylocaïne pour pouvoir examiner ma gorge, en présence de ce dernier professeur. Ce traitement me permit de « monter » jusqu’au si naturel avec aisance, ce qui lui fit dire que j’étais définitivement ténor. (incroyable quand même !)

Malheureusement la suite fut une CATASTROPHE !

J’arrête là ce récit, véritable inimaginable feuilleton, meilleur que « Plus Belle la Vie », hélas triste à en pleurer, prouvant l’incompétence générale de la plupart de ces gens, totalement ignorants, ce qui ne les empêchent pas de me critiquer, par bêtise et par jalousie sur certains sites « bidons » et les réseaux sociaux comme Facebook ! Car il est plus facile de critiquer que de reconnaître ses erreurs et apprendre les bonnes méthodes ! Ce n’est pas pour rien que l’orgueil, même mal placé, est un péché capital !

Voici ce qu’il faut penser de tout cela :

 Un enseignant doit connaître la matière qu’il désire enseigner. En ce qui nous concerne c’est une saine technique au service d’une anatomie et d’une physiologie qu’il faut posséder à fond !

 Il est indispensable de respecter cette physiologie humaine, c’est à dire comment fonctionne le corps humain, et ne pas croire que si l’on monte facilement on est ténor, si l’on descend loin dans le grave on est Baryton, voire Basse. Car ce qu’ils ne savent pas est que l’on doit repérer, entendre, dès le premier contact avec un élève, la COULEUR de sa voix, l’étendue ne pouvant s’acquérir que par le travail des vocalises (et non pas sur des arias de grands compositeurs) ! Encore faut-il savoir le faire, ce qu’aucun ne le peut parmi celles et ceux qui m’ont été décrits et que j’ai eu l’occasion de rencontrer.

Ce n’est pas en examinant à la loupe un larynx que l’on peut le classer : erreur funeste !

Tout comme mon Maestro, je ne me suis jamais trompé, car il m’a transmis son savoir et j’ai actuellement 60 ans de pratique, en plus d’être médecin ! Qui dit mieux ?

 Ensuite il faut apprendre à respirer, et là encore mes élèves m’ont rapporté des monuments d’idioties à mourir de rire !

– Puis vient le moment du placement de la voix, à l’aide donc de vocalises, en respectant les items que je fais apprendre à celles et ceux qui viennent me voir. L’apprentissage du répertoire et des airs d’opéra vient seulement à ce moment là, une fois la voix en place, dès lors c’est assez facile pour les élèves, comme une véritable récompense après tous les efforts effectués auparavant.

– La morale de l’histoire : IL FAUT ÊTRE DÉTENTEUR D’UNE BONNE MÉTHODE ET AVOIR APPRIS A L’ENSEIGNER. PERSONNE NE PEUT ET NE DOIT SE DÉCLARER PROFESSEUR DE CHANT S’IL NE REMPLIT PAS LES CONDITIONS CI-DESSUS ÉNONCÉES ! (Ce qui fait que l’on n’est pas « sorti de l’auberge » comme on dit) !

 Double avantage : le respect de la physiologie humaine met le chanteur à l’abri de tous problèmes laryngés durant toute sa carrière, le placement de la voix à l’italienne permettant l’émission de sons musicaux riches en harmoniques sur toute l’étendue de la tessiture. C’est le moindre des respects que l’on doive au public qui vient vous écouter, et qui paie pour cela, et aux compositeurs ayant écrit pour les voix à l’italienne, ce qui est le cas de VERDI, PUCCINI et des autres ! Et que l’on ne me parle pas du VACCAÏ écrit bien avant l’existence de ces compositeurs !

Pour terminer sur une note optimiste et agréable, écoutons le grand artiste PLACIDO DOMINGO dans le célèbre air du 1e acte de « Manon Lescaut » de Puccini : « Donna non vidi mai » (Jamais je n’ai vu une femme comme celle-là). Un véritable modèle de chant à l’italienne avec : « attaque » des sons d’une grande précision (il respecte les 3 temps avant cette attaque : (venez me voir en stage et vous saurez de quoi il s’agit), « soutien de la voix », « ligne de chant », « posizione alta » donnant  à la voix relief et brillant, mais si difficile à faire ressentir par les élèves, respect des 3 temps, après l’attaque cette fois, durant le chant lui même, « projection » de la voix, parfaite utilisation et synchronisation de la fonction respiratoire !

MERCI DE M’AVOIR LU jusqu’au bout, CHERS AMIS !

(A l’attention de tous les amoureux du Bel Canto, et pour un de mes  élèves, jeune ténor Suisse, sur le point d’apprendre cet enthousiasmant aria) ! « Enjoy » comme on dit !

Toujours dans la démonstration du soutien de la voix, de la ligne de chant et de la  « Posizione Alta » ce qui donne brillant, relief, sentiment de respirer tout en haut d’une montagne, etc.. , toutes choses envoûtantes quand on l’écoute, voici un des plus grands et surtout le plus didactique des ténors : MARIO LANZA dans le célèbre aria de l’opéra  FEDORA : « AMOR TI VIETA » version avec la phrase musicale qui précède l’aria lui-même.

Toujours à l’intention de mon élève de Genève, mais aussi pour toutes celles et tous ceux qui veulent entendre et comprendre la technique italienne traditionnelle de chant lyrique et d’opéra qui me fut transmise et que je transmets à mon tour chaque jour depuis la prise de retraite de mon métier de MEDECIN !

Une autre version de ce magnifique ouvrage, interprété cette fois par AURELIANO PERTILE en 1930. C’EST LA MÊME TECHNIQUE, VOUS LE SENTEZ BIEN, LA SEULE VALABLE !

Masterclass

Great Opera Stars teaching how to sing (par Viva la Voce)

Bonjour chers amis,

Je viens de visionner 30 minutes environ de cours d’interprétation donnés par de très grands artistes de renommée internationale qui ont tous et toutes fait une grande carrière.

Les vidéos ayant du mal à se charger là où je me trouve, je vous engage à vous rendre sur YouTube avec le titre ci-dessus. Merci !

Il s’agit, je le répète, de Masterclass d’interprétation, ou du moins c’est ce que logiquement on s’attend à trouver, avec des candidats qui ne devraient pas s’inscrire, à prix d’or sans doute, ni oser se présenter devant de tels « monuments » de l’Art Lyrique, sans être à la hauteur, c’est à dire dominant parfaitement leur émission vocale sur toute l’étendue de la tessiture.

Sinon, ils n’ont rien à y faire !

Or ces grands Maitres sont contraints de « sortir » de ce cadre pour expliquer la manière de respirer, le soutien de la voix, la forme que doit prendre la bouche etc., en somme tout ce qui doit être acquis par les élèves au cours de leurs études de chant avec leur professeur habituel et que j’explique dans ce site !

Ce n’est pas leur rôle premier, et si lesdits professeurs avaient bien formé leurs élèves, on n’en serait pas là !

Mais ces enseignants appartiennent à un « microbiote » qui, pour la plupart, ne savent pas enseigner. Ils vivent dans leur « microbiome, » point final.

Leur principal défaut consiste à vouloir placer la voix de leurs pioupious sur des airs d’opéra, ainsi vous pourrez le constater, dans la vidéo ci-dessous, avec le cours donné par le grand ténor Alfred Krauss, le candidat se présentant à lui, excusez du peu, avec le « Celeste Aida » extrait de l’opéra de Verdi, alors que le jeune homme en question n’a apparemment jamais émis de si bémol de sa vie, j’en suis certain, en écoutant la manière avec laquelle il prépare le final de cet air ! Alfredo Krauss est donc contraint de montrer au public que lui sait le faire, pour sauver la mise et démontrer la justesse de ses propos, alors qu’il n’était pas là pour cela !

A l’inverse, avec la séquence donnée par Pavarotti, il enseigne à un jeune ténor la manière d’interpréter un des grands airs extrait du Rigoletto de Verdi, son élève, lui, étant fin prêt à recevoir l’enseignement du Maître !

Donc deux cas diamètralement opposés.

Il va falloir un jour, si on veut sauver ce qui reste de l’opéra dans le monde, que les professeurs se décident à bien connaître une saine technique, comme on peut le voir en Corée ou dans les pays de l’est de l’Europe et en Russie. Qu’ils descendent de leur piedestal et qu’ils abandonnent leur égo injustifié !

Seules les vocalises permettent de mettre en place et développer la voix, même s’il faut compter 6, 12 ou 18 mois pour ce faire !

Toutes les difficultés rencontrées dans les arias ayant été vaincues au moment des vocalises, il devient beaucoup plus aisé de « transposer » cette manière de faire au niveau du répertoire.

Je l’ai démontré maintes et maintes fois auprès des stagiaires qui viennent me voir.

Une fois de plus, je précise être à votre disposition, ce qui permettra de critiquer en connaissance de causes !